Entreprises de propreté. Acte 2, hygiène et propreté (toujours) au cœur de la crise
Couvre-feu, reconfinement, télétravail. Les entreprises de propreté sont toujours en première ligne et ont acquis au fil des mois une expertise de plus en plus reconnue.
« L'effet Covid 19 a joué un rôle dans le sens d'une meilleure reconnaissance de nos métiers et de leur importance. Il est certain que l'activité a été mise en pause chez nos clients du secteur de l'hôtellerie et de la restauration, mais dans le tertiaire, y compris dans l'évènementiel, les donneurs d'ordres font appel à nous pour permettre à leurs salariés de revenir. Cette période nous a montré qu'il fallait continuer à se battre au niveau de la profession pour faire en sorte que la propreté soit considéré comme une activité essentielle. Il y a encore du chemin à faire mais le message est quand même de plus en plus entendu par les clients qui mesurent le rôle que nous jouons pour permettre un retour en sécurité de leurs salariés ou de leurs clients. La propreté ne doit plus être une variable d'ajustement. C'est pour cette raison aussi qu'il faut renforcer notre expertise et notre technicité , cela passe par plus d'innovation et de mécanisation de nos prestations » argumente Laurent Deveau, directeur général de la société S2N Propreté et Services, basée à Nice.
Une nouvelle offre des services aux occupants
Tout en restant au diapason de leurs clients, les entreprises de propreté sont condamnées à faire évoluer leur offre et leur portefeuille. Une agilité revendiquée qui n'est pas forcément synonyme de contrainte ou de renoncement. « Sur le tertiaire nous avons connu un effondrement liée au confinement. Mais celle-ci s 'est atténué dès le mois de juin, et a même été compensée par une demande très importante en désinfection et opérations préventives. Nous avons conscience qu'au-delà de cette bulle d'activité passagère le secteur va durablement évoluer. D'un point de vue géographique de nouvelles zones de travail collectif, moins concentrées, pourraient voir le jour. Le nombre d'occupants dans les espaces de travail va diminuer et les cahiers des charges devront être reconsidérés, à nous de proposer une nouvelle offre de services aux occupants, plus polyvalente, dynamique et orientée vers des prestations à l'usage (factotum, petite maintenance, gestion des salles, conciergerie...) » analyse Eric Noleau, directeur général GSF Ile-de-France et membre du directoire du groupe qui insiste également sur le rôle de conseil et d'accompagnement que doivent jouer les équipes en période de crise.
Suez va verser une prime de 500 € à tous ses salariés
Face au regain de l’épidémie de Covid-19 et aux récentes mesures sanitaires prises par le Gouvernement français, Suez annonce qu'il versera en décembre une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat complémentaire de 500 € net aux 28 000 collaborateurs et intérimaires, dont la rémunération est inférieure ou égale à 3500 euros mensuels. « L’engagement est un des piliers de notre plan stratégique. Notre métier est de garantir les services essentiels : le traitement de l’eau, la collecte des déchets dont les déchets hospitaliers. Les salariés sont totalement mobilisés pour assurer la continuité des services essentiels à la nation. Nous les soutenons et les encourageons, à lutter contre la crise sanitaire et plus globalement à construire un environnement durable, dès maintenant ! », commente Isabelle Calvez, directrice des ressources humaines du groupe Suez.