Les Français très exigeants sur la propreté
Dans une étude* menée avec Ipsos, le groupe Onet relève que 84% des Français se sentent aujourd’hui plus en sécurité si un lieu est désinfecté avant leur passage. Ils sont également de plus en plus nombreux à avoir déjà été amené à renoncer à certaines activités (restaurants, transports...) par manque d’hygiène ou de propreté d’un lieu.
L’étude montre également que 94% des Français estiment que les agents de propreté jouent un rôle essentiel pour garantir la sécurité et la santé des citoyens et 79%. Ils reconnaissent même avoir plus confiance dans le lieu qu’ils visitent s’ils remarquent la présence de professionnels du nettoyage. Compte tenue de cette bonne image il n'est pas surprenant que 88% des personnes interrogées estiment que ces mêmes agents permettent de lutter efficacement contre la propagation du virus.
Inquiétude au bureau
Sur le lieu de travail, la propreté est fondamentale pour la majorité des salariés interrogés : plus de 9 salariés français sur 10 considèrent qu’elle est un vecteur de performance (92%), de motivation (95%) et de bonne ambiance (94%). Les situations où un manque de propreté est constaté peuvent être, à l’inverse, pour un certain nombre de travailleurs, source de stress (87%), et même de conflit pour près d’un Français sur deux.…
Malgré cette perception très positive vis à vis du travail des agents de nettoyage 6 Français sur 10 sont, avec la crise sanitaire, inquiets à l’idée de fréquenter des lieux partagés, 62% d’entre eux déclarent vouloir mieux connaitre la mission des agents de propreté. Ils affirment vouloir également plus de transparence sur le détail des surfaces ayant été désinfectées. Le manque d’information en la matière étant leur motif d’inquiétude principal. Parmi les différentes initiatives proposées pour améliorer la propreté de leur lieu de travail, le nettoyage en fonction de l’utilisation des locaux (92%) emporte une large adhésion parmi les sondés.
*Étude Ipsos pour Onet réalisée en juillet 2021 auprès d’un échantillon national représentatif de 1061 français âgés de 16 à 75 ans et auprès d’un échantillon de 800 salariés de 18 à 65 ans passant au minimum 60% de leur temps dans leur bureau.