Hygiène et propreté. Les sanitaires mobiles font leur rentrée scolaire
Le constat est ancien, mais la crise sanitaire et le retour à l'école n'ont fait qu'accentuer le problème : trop d'écoles sont encore en manque de sanitaires de qualité ou de consommables.
Selon une étude d'avril 2020 de l'Observatoire national de la sécurité et de l'accessibilité des établissements d'enseignement, 25% des écoles n'ont pas de point d'eau en nombre suffisant et 3/4 des écoles n'ont pas de gel hydroalcoolique. A la rentrée, de nombreuses écoles se sont équipées de nouveaux sanitaires et lave-mains mais pas en nombre suffisant d’après de nombreux syndicats de parents d’élèves. Fort de ce constat le leader de la location de sanitaires mobiles WC Loc (filiale du groupe Enygea) équipe depuis quelques mois écoles, collèges et lycées, notamment en lave-mains. « Depuis septembre nous avons fourni 3700 établissements scolaires aussi bien publics que privés avec des solutions autonomes de WC et lave-mains, raccordées ou non au réseau. Nos installations n'ont pas pour vocation à devenir pérennes, mais sont conçues pour apporter une réponse rapide. Nos cabines sanitaires et lave-mains autonomes sont installés sans délai et peuvent permettre aux établissements de travailler sur la deuxième phase, celle du raccordement qui s'inscrira suer le long terme » détaille François Deleglise, directeur des ventes de WC Loc qui répond aujourd'hui à une demande importante des collectivités.
L'entreprise, qui compte 32 agences sur tout le territoire et intervient d'abord dans le secteur du BTP, son marché historique, assure le nettoyage et la maintenance au quotidien des installations. Quelque 150 techniciens ont été formés au nettoyage et à la désinfection avec des les produits et des protocoles dédiés, proposés par le fabricant Anios. L'entreprise nordiste qui a vu son chiffre d'affaires multiplié par 10 en 10 ans veut à la fois tordre le cou à l'image largement dépassée des « toilettes chimiques » et accompagner des secteurs comme l'éducation ou le BTP dans leur prise de conscience des règles d'hygiène élémentaires. « La crise que nous vivons est à la fois un accélérateur et un révélateur, nous vivons avec l'hygiène ce que nous avons connu encore récemment avec les questions environnementales : passer d'une logique de contrainte à une logique de conviction » conclut Françoise Deleglise.