Propreté urbaine. Challancin victime collatérale d'un différend sarcellois ?
Le conflit qui règne au sein du service propreté de la ville de Sarcelles touche désormais la société Challancin qui n'exclut pas des poursuites judiciaires.
C'est un article du Parisien, paru le 6 juin dernier, qui a mis le feu aux poudres...Ou plutôt ravivé une guerre permanente et tous azimuts autour de la propreté urbaine à Sarcelles comme en témoignent les publications sur une page Facebook dédiée (« Comité de soutien aux agents de la propreté urbaine de Sarcelles) créée à l'origine pour dénoncer l'attitude de cadres vis-à-vis de certains agents municipaux. Des accusations de discrimination, de harcèlement ou de racisme qui viennent s'ajouter aux critiques récurrentes sur les incivilités en forte hausse sur le voie publique.
C'est dans ce contexte pour le moins compliqué que des agents se sont plaints d'une charge de travail accrue due aux carences de l'entreprise prestataire, Challancin en l'occurence. Dans les colonnes de notre confrère le maire de Sarcelles , Patrick Haddad, confirme avoir adressé deux courriers à l'entreprise de nettoyage pour lui demander des explications et « envisage de saisir la justice ».
Challancin pourrait entamer des poursuites
Du côté de Challancin cette mise en cause suscite l'incompréhension. « Nous avons une obligation de moyens et réalisons les prestations telles qu'elles sont définies dans le cahier des charges, nous avons toujours travaillé en bonne intelligence avec nos interlocuteurs de la ville. Par ailleurs les chiffres cités dans cet article sont totalement fantaisistes » réagit Brahim Bourhim, les responsable d'exploitation, en charge de ce marché depuis plusieurs années.
Une position que défend également François Pupponi, député de la circonscription et maire de Sarcelles jusqu'en 2017, date de son élection : « Je connais parfaitement ce dossier de la propreté que j ai géré pendant 20 ans ! Je connais aussi parfaitement les contrats et je sais que ce qui est dit dans l article par les uns et les autres est complètement faux et ne tient pas une minute à une analyse juridique sérieuse ! ».
Catherine Chalvin, présidente du groupe, confirme pour sa part avoir répondu point par point au courrier du maire de Sarcelles, et dit étudier avec son service juridique les suites qu'elle pourrait donner à ces « informations erronées et diffamatoires »...
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