Un récente étude menée au Danemark pour le compte du leader mondial du secteur de la propreté, ISS, tend à prouver que la diversité au sein du management des entreprises conduit à de meilleurs résultats financiers.

12,6%, tel est le gain en termes de marges, observé au sein de 300 entreprises danoises, tous secteurs d’activités confondus, qui pratiquent la diversité au sein de leur management et encadrement. L’étude montre également que la diversité, appliquée à tous les niveaux de l’entreprise est également payante puisque les bénéfices réalisés sont en moyenne supérieurs de 5,7% par rapport à des sociétés plus « traditionnelles » dans leur recrutement.

Les critères retenus pour évaluer la diversité concernent : le sexe, la longévité dans l’entreprise, l’origine ethnique et l’âge. Le travail réalisé au Danemark confirme qu’une plus grande représentation de femmes, d’âges et de cultures différents au sein des équipes dirigeantes induit une plus grande dynamique managériale, mais aussi commerciales. Ce constat se retrouve également au niveau des équipes sur le terrain : dans une entreprise pratiquant la diversité 60% des salariés se disent « engagés » dans leur activité, ce chiffre tombe à 11% dans le cas de sociétés ou les différentes formes de mixité sont absentes.

En 2015 le groupe ISS  a par ailleurs conduit des études afin de mesurer la corrélation entre l’engagement de ses salariés sur le terrain, la satisfaction de ses clients et le niveau et les résultats économiques de l’entreprise. Une corrélation forte, voire très forte a été observée. Elle s’explique de plusieurs façons notent les responsables d’ISS : « Un salarié engagé génèrera plus de satisfaction de la part du client, mais aussi de profit. Ce gain économique pouvant s’expliquer notamment par un coût moins important pour l’employeur qui doit faire face à moins d’absences pour maladies par exemple, et à un turn-over réduit de ses collaborateurs. »

Les travaux initiés par ISS détaillent également le profil des cadres dirigeants, montrant clairement que les femmes sont généralement plus jeunes que leurs collègues hommes lorsqu’elles accèdent à ces fonctions et qu’à ancienneté équivalente elles disposent d’un niveau de formation.