Canada : des chercheurs mettent au point un piège pour punaises de lit
Grâce aux recherches réalisées par des biologistes et des chimistes de l’université de Burnaby au Canada il a pu être établi que les punaises de lits sont particulièrement attirées par une molécule, l’histamine, présente dans le sang humain. Une découverte qui ouvre la voie à la mise au point d’un piège.
Régine Gries, chercheuse à l’université de Burnaby au Canada n’a pas hésité à donner de sa personne en se portant volontaire pour être piquée plus de 180 000 fois par des punaises de lit afin de mieux connaître les habitudes et les « goûts » de ces parasites dont la prolifération inquiète les autorités sanitaires, aux Etats-Unis comme en Europe. La «chance » de cette scientifique étant l’absence de toute réaction aux piqûres. C’est ainsi que l’équipe de biologistes et de chimistes, réunie autour de ce cobaye humain, a pu mettre en évidence le rôle joué par l’histamine, une molécule pour laquelle la punaise a une réelle appétence. Cette découverte permet d’envisager désormais la mise au point de pièges suffisamment efficaces – composés d’histamine et de phéromones- pour évaluer le niveau d’infestation dans un lieu donné et ainsi affiner les traitement à mettre en œuvre pour éliminer les parasites.