Propreté : La propreté du métro sur la sellette
Malgré les efforts entrepris la propreté du métro est encore le maillon faible du réseau de transport francilien.
Depuis 2013, 80 millions d'euros sont consacrés chaque année à la propreté des réseaux RATP et RER. Un effort encore insuffisant si on en croit l'autorité organisatrice des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM) et sa présidente, Valérie Pécresse – également présidente de la région- qui vient d'interpeller la RATP et la SNCF sur le sujet. Se basant sur une étude voyageurs montrant qu' au moins 1/3 des usagers jugent la propreté dans les rames et les stations insuffisantes, le conseil d'administration de IDFM a invité,la RATP et la SNCF à une « mobilisation générale sur la propreté » avec présentation d'un bilan en octobre, et d'un plan d'action avant la fin de l'année.
Même si les déchets qui jonchent le sol se font de plus en plus rares, c'est l'état des murs et des sièges, les traces de chewing-gum mais également les odeurs d'urine qui sont pointés du doigt. Le renouvellement du matériel roulant permet de maintenir un niveau de propreté globalement satisfaisant, alors que certainement station peu ou pas rénovées posent un véritablement problème à la RATP et à ses prestataires de nettoyage.