La Poste s'intéresse à la propreté urbaine !
La Poste et sa filiale Geoptis ont développé une expertise complète en exploitation de données territoriales, s'appuyant sur le maillage territorial de La Poste. Grâce à sa flotte automobile de 37 000 véhicules équipés de caméras et capteurs, - et à ses 60 000 facteurs- l’opérateur se propose de collecter, analyser et restituer sous forme de cartes des données pour le compte des élus. Ces informations permettent notamment de réaliser des audits de la voirie, de géo-référencer le mobilier urbain, mais également de mesurer le niveau de propreté de l'espace public ou encore la qualité de l'air.
Localiser et qualifier les déchets
En matière de propreté urbaine, les données collectées et analysées par les véhicules de la Poste permettent notamment de détecter et cartographier les dépôts sauvages qui constituent aujourd'hui un véritable point noir pour les collectivités en matière de propreté urbaine. L'enjeu pour les collectivités est à la fois de bien localiser les problèmes mais aussi d'être en mesure de les traiter rapidement. C'est à ce défi que la Poste veut se donner les moyens de répondre, en s'associant notamment au groupe d'ingénierie environnementale Elcimaï pour offrir un outil capable de qualifier les déchets, de les localiser et d'établir des « scores de propreté » propres à chaque zone géographique.
Rencontres de l’AVPU (association des villes pour la propreté urbaine) à Bordeaux
Les rencontres 2024 de l’AVPU se tiendront à Bordeaux les 27 et 28 novembre prochains. Les collectivités adhérentes (parmi lesquelles Lyon, Paris ou encore Toulouse…) , soit quelque 280 adhérents et plus de 150 représentants de ces institutions, élus et techniciens, participeront à ces deux journées très denses et riches en échanges, tables rondes et communications (gestion des situations de conflit sur l’espace public, dispositifs de tri sur l’espace public, présentation des actions sur le territoire métropolitain de Bordeaux, etc.). L’AVPU remettra également ses trophées, et donnera la parole à l’Ademe qui présentera sa dernière étude sur « les coûts du nettoiement des déchets soumis à la REP ».